Elliot (Cobayes #6)
by Madeleine Robitaille
328 pages
ISBN13 9782896623952
Pervers ? Bizarre ? Asocial ? Je me fous royalement de ce que le monde pense de moi.
Il n’y a que moi qui compte, mon plaisir et ma liberté. Je n’ai pas d’amis et je n’en veux pas. Mon monde intérieur, ce qui s’y trouve, n’appartient qu’à moi. Personne ne sait qui je suis réellement ; ça vaut mieux ainsi.
Je travaille deux ou trois jours par semaine. Je pourrais bosser à temps plein – mon patron me l’a offert –, mais ça nuirait à mon autre passe-temps, qui nécessite préparation et prudence…
Mon seul problème, c’est que j’aimerais gagner plus d’argent. J’en ai besoin pour finir mes travaux dans la pièce insonorisée. Si je veux l’utiliser, un jour… Je devrais peut-être creuser du côté de ce laboratoire, celui qui cherche des candidats pour tester un nouveau médicament. Ça paie drôlement bien ! Avec tout ce fric, ma salle de jeux serait rapidement opérationnelle.
Mon avis :
OMG! J’ai dû pendre quelques poses de lecture pour reprendre mes esprits… après même pas 20 pages de lues! C’est difficile d’expliquer comment j’ai adoré ce livre quand le sujet est si écœurant avec un grand E. Du sang et des tripes à profusion vous attendent! Un livre absolument dégoutant que j’ai adoré. OUI! Ça se peut! Moi qui croyais que les tomes de la série cobayes finirait par se ressembler… après 3 livres je n’y suis pas du tout, l’approche des auteurs est complètement différente. Une série qui finira surement dans mes coups de cœur, je dois me procurer les autres tomes maintenant que j’y ai gouté! On est immédiatement plongé dans la vie d’un gars qui se fout de tout, au fil des pages les descriptifs d’Elliot deviennent plus soutenus, asocial, bizarre, pervers… et ça va beaucoup, beaucoup plus loin… Le mec est complètement désaxé! Il m’a donné des frissons, m’a écœurée à un point de non-retour… Et puis là, à la fin, Madeleine Robitaille dans un tour de passe-passe des plus tordu m’a plongée dans une pitié incroyable. Une écriture directe sans flafla vous attend, c’est cru, mais le sujet l’exige… vous aurez compris! Merci, Madeleine, pour ces dégoutants frissons!
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