Transférés
Par : Kate Blair
264 pages
ISBN13 9782749931265
Dans un futur proche, l’humanité a trouvé le moyen de soigner toutes les maladies : les transférer aux criminels, dont la quasi-totalité vient des ghettos, maintenus au ban d’une société qui touche à la perfection.
C’est dans ce monde qu’est née Talia Hale. À 16 ans, elle est la fille chérie d’un politique qui se voit déjà Premier ministre d’Angleterre. Atteinte d’un simple rhume, au plus grand dégoût de son entourage, elle doit subir son premier transfert. Mais à l’hôpital, Talia sauve une petite fille d’une agression. Une petite fille qui vit seule avec son grand frère, Galien, dans les ghettos.
Grâce à Galien, Talia découvre l’envers du décor et l’horreur d’un système où seuls les plus riches ont le droit à la santé.
Pour changer une société où la frontière entre bien et mal est plus floue que jamais, Talia devra briser le cocon doré dans lequel elle a grandi et combattre tout ce en quoi elle a toujours cru… y compris son propre père. Le monde parfait a un prix
Mon avis :
Une dystopie qui mérite d’être lue. J’ai néanmoins été un peu déçue, j’aurais aimé que l’auteur exploite un peu plus l’histoire des transferts, qu’il y ait plus d’emphase sur la chose et moins sur la relation de l’héroïne avec son père. La trame de fond tourne autour des maladies, afin d’éradiquer celle-ci, elles sont transférées au criminel. Tu as un rhume, tu vas à l’hôpital et tu en fais don à un criminel qui a reçu une sentence de rhume. Toi tu sors de là avec la grande forme, pendant que le criminel purge sa peine avec ton rhume. Étrange oui!
Le livre est court et rapidement lu, le début peut sembler un peu lent, on nous explique la relation surprotectrice de papa avec sa fille, la vie au cœur de la politique là où la vie du politicien ne tient qu’à son prochain débat… Talia est très raisonnable, peut-être même un peu trop. Son but ultime est de passer plus de temps avec son père, qui lui est constamment entouré d’une équipe...
La meilleure partie de l’histoire c’est quand Talia découvre l’envers du décor, quand elle comprend ce que les criminels (étiquette portée par tous ceux qui vivent dans les ghettos) vivent comme injustice. Un cercle vicieux : tu n’as pas d’argent, tu vis en marge de la société, tu vis en marge de la société et personne ne t’embauche…
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