jeudi 25 janvier 2018

Les Chasseurs de mammouths (Earth's Children #3)

Les Chasseurs de mammouths (Earth's Children #3)
Par : Jean M. Auel
914 pages
ISBN 2266191578 
ISBN13: 9782266191579

Pendant plusieurs saisons, Ayla et son compagnon Jondalar ont tout partagé. Ils ont taillé le silex, entretenu le feu, chassé le renne et le cerf, construit des abris et des bateaux. Ensemble ils ont eu peur et froid, et vécu dans une intimité du corps et de l'esprit qui a fait naître en eux un sentiment troublant et inconnu.
Le clan remuant des "chasseurs de mammouths" qui les accueille est stupéfait par ce couple de géants blonds aux yeux bleus qui savent monter à cheval et apprivoiser le loup. Parmi eux, Ranec le sculpteur est ému par Ayla. Le combat immémorial de l'amour et de la jalousie s'est déclenché. 


Mon avis:
Partis à l’aventure, Ayla et Jondalar font la rencontre du clan des chasseurs de mammouths. Pour la première fois de sa jeune existence, Ayla fait face à un groupe d’individus bien bruyants. Elle n’est pas habituée au langage verbal, ayant été élevée par un clan qui se servait de gestes, elle a beaucoup de difficultés à s’y adapter. Viens ensuite un problème de taille, tous les membres du clan sont impressionnés par les dons de la jeune femme, ce qui la met mal à l’aise, ne comprenant pas pourquoi, que le savoir qu’elle a acquis à cause de sa réclusion et aussi par chance, lui vaut autant d’attention. On ressent bien l’évolution de l’humanité et la réticence de l’humain au changement et à la différence. 

Ayla s’acclimate bien à cette nouvelle vie, mais de nouveaux problèmes surgissent : la jalousie. Dans un clan, pour qui les plaisirs du lit sont partagés entre adultes consentants, sans impact sur les unions qui unissent deux personnes, Jondalar ne voit pas d’un bon œil le fait qu’Ayla fasse de nouvelles découvertes. Leur relation en prend un coup. La majorité des 915 pages du livre sont à ce propos et c’est un peu long. Par contre, l’auteure nous fait bien comprendre que la jalousie n’est pas un sentiment connu. L’acte des plaisirs de la chair n’est même pas synonyme de procréation à ce stade, il est simplement un don de la mère et l’accomplir se résume à la vénérer. 

L’auteure dans ce tome répète beaucoup de choses qui se sont passées dans les tomes précédents, ce qui peut paraitre lourd et justifie également la taille du roman. En contrepartie, elle raconte si bien l’intégration d’Ayla dans le nouveau clan, que ça ne m’a pas trop dérangée; j’ai simplement sauté les paragraphes répétitifs. 

En bref, c’est une série géniale qui vous fera voyager dans la préhistoire. 

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